VUL : l’occasion en forme, le neuf en berne pour juillet 2025
L’occasion confirme son dynamisme
En juillet 2025, le marché de l’occasion a une nouvelle fois montré sa vitalité. Avec 78 632 immatriculations, il progresse de 2,1 % par rapport à l’an dernier. Sur les sept premiers mois de l’année, le cumul s’établit à 532 187 ventes, soit une hausse de 3,7 %.
Cette tendance se traduit par un rapport toujours en faveur de l’occasion : on compte aujourd’hui 2,47 utilitaires d’occasion vendus pour chaque véhicule neuf, un ratio qui avait encore atteint 3,03 en janvier. Les grands constructeurs français restent les piliers du marché. Renault domine avec plus de 21 000 immatriculations en juillet, suivi de Peugeot et Citroën, tous deux en progression également.
Le neuf dans une spirale négative
Le contraste est saisissant du côté des utilitaires neufs. Avec seulement 31 963 immatriculations en juillet, le marché recule encore de 0,6 % par rapport à 2024. Depuis janvier, le repli atteint 10,4 % avec un total de 217 478 véhicules. Cette baisse s’inscrit dans une tendance continue depuis maintenant douze mois.
Renault parvient toutefois à tirer son épingle du jeu et renforce sa place de leader avec une part de marché de 25,6 %, portée par une hausse de ses immatriculations de 7,2 %. Peugeot reste stable, tandis que Citroën accuse une nette baisse de près de 9 %. À l’inverse, certains constructeurs étrangers enregistrent de fortes progressions, notamment Ford, Toyota, Volkswagen et Iveco.
Une tendance qui s’installe
Le marché français des utilitaires légers illustre un phénomène clair : la demande se déplace vers l’occasion, où l’offre est plus accessible et immédiatement disponible. Les professionnels privilégient des véhicules éprouvés et rapides à mettre en service, tandis que le neuf subit de plein fouet la baisse de confiance et des arbitrages budgétaires.
Le duel entre les deux segments devrait encore marquer les prochains mois, avec un avantage persistant pour l’occasion, désormais véritable refuge pour de nombreux acheteurs.
Crédit photo : L'Argus
